First it was a premonition. Then a breeze of craziness. A 2%-possibility that turned into 100%-reality. It feels like destiny, magic, like love.

This blog is to freeze this special period. To give room to our new-won Latino-coloured creativity. And - above all - to let you be part of it.

Eager to read your juicy comments! / Faites nous part de vos remarques ou blagues, lachez-vous! / Vse neumnosti dobrodošle!

P & T



Friday, March 30, 2012

Cristina Fernandez de Kirchner ou la politique en Argentine

La premiere manifestation du politique en arrivant en Argentine, donc a Buenos Aires, ce sont les tags omnipresents a la gloire de Cristina, recemment reelue pour un second mandat avec un score sans appel de 54% y pico.

La politique argentine c est le cirque PINDER ou plutot un match de foot Boca-River: omnipresent, passionel, bruyant, colore et excessif. Et la mere Cristina, au sein de cette societe machiste, clienteliste et corrompue s en tire plutot bien en apparence. 
Deputee, senatrice puis 1ere dame du pays sous la presidence de son mari Nestor "El Pinguino" Kirchner, elle le remplacera au poste supreme profitant de sa grande popularite.... et de ses casseroles. Nestor eut le merite de redresser la situation post 2001 et ramener le pays vers la croissance ....et l inflation. Pas de bol il fut fauche par un arret cardiaque en 2010. Depuis lors Cristina n apparait qu en noir et ne manque pas de verser quelques larmichettes lors de ses discours.
Oui ici les discours politiques c est une peu comme les telenovelas : on rigole, on crie, on ment, on pleure, on chante, on mime....c est a peine croyable, vous imaginez Sarko en train de danser a cote de Johnny durant un discours? vous imaginez une assemblee pleniere ou un ministre exhibe, devant les cameras, des chocolats sur lesquels on peut lire "LeFigaro ment" ? et au meme moment des faux billets de banque brocardant le 1er ministre sont lances a travers l hemycicle pour rappeler les magouilles de ce dernier. 

Recentrons nous sur Cristina et sa politique : resolumment interventionniste, anti liberale en opposition a la politique menemienne des annnees 90, populiste et vertement nationaliste. 
Le plus marquant sont les barrieres tarifaires en constante augentation + corruption douaniere qui ont pour resultats des sandwichs au saumon sans saumon, des libraires sans livres, et tout produit importe 20 a 30% plus cher qu ailleurs.
Le ministre du commerce exterieur Moreno s en donne a coeur joie et fait tout son possible pour que la balance commerciale reste positive...L autre justification a cet elan melanchonien est le developpement de la production nationale, donc tres peu de made in china mais beaucoup de made in argentina : plus cher et de moins bonne qualite....au secours!

Que dire de notre amie l inflation: les prix sont ecrits a la craie. Chaque commercant les augmente regulierement, bah voyons, ne soyez donc pas etonne de payer votre menu 40 pesos, le mois suivant 45 puis 50!  Quand on vient d Europe et ses pauvres 3% d inflation et qu on doit se trimballer avec des liasses de billets (parfois faux) pour payer son resto on se marre bien! C est le souk porteno....allez comprendre.
Depuis notre arrivee, le prix du billet de metro a augmente de 127% et la course du taxi de 80%. 
L organisme public, manipule par le gouvernement, affiche une inflation annuelle de 10%....la reelle etant proche de 30%. Le risque de surchauffe est certain. Evidemment tout se paye en cash, l argentin n a plus confiance en sa banque et ne veut pas payer d impots. Tout paiement en cash c est 10% en moins sur la note....pas con Leon. Et la fuite des devises vers le dollar a amener le gouvernement a limiter les changes vers la monnaie verte. 

Et puis Cristina aime se trouver des ennemis : nos amis anglais sont des imperialistes/colonialistes sans scrupules, tout comme Obama qui reclame le paiement de ses millions depuis le "default" de l argentine en 2001. Sans oublier les syndicalistes et la presse d opposition qu elle tente de museler en nationalisant le fournisseur numero1 de papier a journaux.
Son dernier discours a dure 3 heures, decousu, 3 fois des larmes, des phrases a rallonge....rappellant le fele du Venezuela.

J arrete la cet avant gout de la politique a la CFK, au moins c est divertissant et a des repercussions directes sur la vie quotidienne!

Viva Evita! Viva Cristina ! Advienne que pourra!

Wednesday, March 14, 2012

Mendoza: wine, wine, lots of wine

Mendoza is the Argentine version of the French "savoir vivre": good wine, good food, picture-postcard countryside and the tendency to take it easy... No wonder the Frenchy chose it as our first big destination in Argentina. All thanks to - obviously - Mrs President who named Carneval a national holiday. Not only one day but two. Argentina is a country where public holidays fall from the sky. Tomorrow might be decided that in a week's time we all have a day off. If the Argentine went to the same referendum as the Swiss, the decision would be unanimous.

Anyway, Mendoza is a good choice. A city where a Sloveno-French mix has all the chances to feel at home. High mountains, vineyards and a lot of cows. Voila some highlights:


Day 1: first introduction to Mendoza wines in Lujan... makes your head spin.

Day 2: an expedition to the Andes (Vallecitas, 3300m) but even the dogs are not sure if it's a good idea.

 Stubburness pays off: 30 minutes of well-deserved sun ...

 ... and views that make you regret not having taken your tent along.

Famous Argentine cows (100 kg / person end up on the plate annualy)

Day 3: Cero Arenales, 3500m, lovely views all around :)

Day 4: Valle de Uco, a must-go, must-see, must-taste. Bodega Salentine as an architectural masterpiece. The shadow side: big, crowded, overpriced.

grape tasting

wine tasting (with the most desired Mendoza sommelier Mr Mila)

Cathedral or wine cellar?

Lunch in bodega Azul. Is this not romantic?

 Need a ride to the next bodega?

Tips for the tourists:
1. Rent a car and go straight to Valle de Uco. Biking in Lujan is not as romantic as it sounds. Lots of traffic, few views.
2. Avoid tourist agencies. Or take a lot of distance to the program they propose. If they promise A, you'll most probably see B.
3. Book bodega visits in advance unless you have advanced Balkan negotiation skills. And if they still refuse you at the door, voila the magic phrase: "i want to buy". Having lunch in one of bodegas is highly recommended.
4. Azafran for lunch, Winery for wine-tasting, Casa Lila for sleeping.
5. Don't go there in the mood to save money. Impossible.